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L' ARVPAM vous souhaite la bienvenue

Association de Recherches et de Valorisation du Patrimoine Archéologique sous-marin de la Martinique

Accueil: Bienvenue

Etats Vagues

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La Martinique est riche d'une histoire maritime et d'un patrimoine sous-marin extraordinaire.

Paradoxalement, ce patrimoine n'est pas mis en valeur dans notre île.

Pourtant, depuis plus de 30 ans, des découvertes de sites sous-marins de grande valeur ont été déclarées dans nos eaux, des recherches et des fouilles ont été effectuées, de nombreux objets d'une valeur inestimable ont été remontés.

Il est donc temps que notre tumultueuse et passionnante histoire maritime soit valorisée et devienne un atout culturel pédagogique et touristique reconnu de tous.

Pirates et flibustiers, batailles navales et naufrages, marine royale et aventures sur les mers révèlent, eux aussi, notre identité actuelle, comme ils caractérisent la Martinique aux yeux du monde entier.

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Qui sommes nous ?

Nos objectifs

L'ARVPAM est une association à but non lucratif de type loi 1901.

L'association est née en Août 2017.

Nos objectifs sont :

- Enrichir la carte Archéologique sous-marine de la Martinique, par des prospections visuelles
en apnée ou en bouteille sur l’ensemble du littoral.
- Compléter la carte Archéologique des 50 pas géométriques de la Martinique en
prospectant visuellement les plages, les plans d’eau, les mangroves et les embouchures de rivières.
-Apporter des informations In situ des sites découverts précédemment ou «inventés» par
l’ARVPAM. ( point GPS, profondeur, visibilité, site enfoui ou posé sur le récif, risque de pillage, ou
encore d’alerter sur l’urgence d’une intervention…)
- Transmettre toutes ces informations aux Organismes de l’Etat afin de leur faciliter la recherche du
bien culturel répertorié et ainsi leur permettre d’estimer la valeur ou l’évolution du site au fil du
temps.
-Guider les plongeurs, qui ont découvert un artefact ou un site complet, les accompagner à déclarer
leurs trouvailles aux affaires maritimes, à la DRASSM ou à la DAC, tout en les renseignant sur
l’intérêt ou l’identification probable des objets découverts.
Les informer de la loi en vigueur et leur permettre de participer localement aux recherches.
- Effectuer les démarches nécessaires, auprès de la DRASSM et de la DAC, pour la préparation et
l’attribution des prêts de biens culturels, pour le montage d’expositions temporaires ou permanentes en
Martinique.
- Rechercher l’attribution d’un lieu permanent pour la création d’un musée de la Marine ou
d’expositions temporaires en Martinique ( ex: Journée du Patrimoine )
Nos activités se dérouleront essentiellement sur le territoire de la Martinique et toucheront un large
public : scolaires, résidents, touristes…
Notre association compte actuellement 15 adhérents membres bénévoles non salariés.

( 8 en Martinique, 1 en Dominique, 6 en Métropole ).

Dans cette démarche, nous avons un soutien financier chaque année  de la Direction des Affaires Culturelles de Martinique et du Fond de solidarité pour le Développement de la Vie Associative. ( Ministère de la jeunesse et des sports ).

Nous avons aussi le soutien du DRASSM qui nous autorise à exposer les biens maritimes et celui de la Marine Nationale qui nous accueille à la base Navale.

https://associations.gouv.fr/FDVA.html

https://www.culture.gouv.fr/Regions/DAC-Martinique

https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Archeologie/Archeologie-sous-les-eaux

Accueil: À propos
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Trombinoscope

Trombinoscope

Notre Président  d'honneur est Monsieur Michel METERY, inventeur des épaves de la baie de Saint Pierre, plongeur émérite et ancien de la Calypso.

 

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Mousse d'eau

NOS ACTIONS

Avec le soutien continuel de la Direction des Affaires Culturelles de la Martinique, du Ministère de la jeunesse et des sports et du Commandement des Forces Armées aux Antilles.

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RECHERCHER

L'ARVPAM n'organise pas de fouilles Archéologiques proprement dites.

En revanche, nous "survolons" en PMT des sites dangereux ( récifs ) et donc susceptibles d'abriter un naufrage.

En cas de découvertes nous faisons un "état" des lieux ( richesse du site, profondeur, visibilité )  et  communiquons les informations au DRASSM ou à la DAC

Nous permettons aussi de faire renter dans les collections de l'état des artefacts qui n'avaient pas été enregistrés ou que nous avons  récupérés chez des particuliers.

VALORISER

Plus de 100 objets sont mis en valeur lors de chaque exposition, du bouton d'uniforme à une cloche de 45 kgs.

Tous ces biens maritimes ont été découverts dans les eaux de la Martinique.

Nous souhaitons saluer le travail du Groupe de Recherches en Archéologie Navale qui, dans les années 90, a débuté le recensement des sites archéologiques sous-marins et remonté de nombreux artefacts.

Pour chaque objet "remarquable", il y a une information "FOCUS" qui souligne l’intérêt ou l'utilité de l'objet.

EXPOSER

 "TRÉSORS DE NAUFRAGES".

L'exposition regroupe de nombreux objets, que ce soit de la vie quotidienne des marins, comme un manche de couteau, une clef ou des semelles de chaussures ou des artefacts militaires, garde de sabre, balles, pistolet ou encore des biens maritimes de navigation, plomb de sonde, octant.

Des gravures ou des tableaux des navires naufragés et des photos des fouilles archéologiques de chaque site viennent mettre en relief les artefacts exposés.

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ADMIRER

Exposition " Trésors de Naufrages" 2018 - 2022

Ce sont près de 9000 personnes qui ont visité, sur les 5 années, l'exposition "TRÉSORS DE NAUFRAGES".

Lien vidéo  : https://www.youtube.com/watch?v=aO3p2XYhOHg

Accueil: Galerie
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 Exposition "Trésors de Naufrages" 

     Exposition 2019  Fort Saint Louis FWI

Exposition 2020 Mairie de Saint- Pierre

Premier essai du Rov Chasing M2 Pro

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Rov Chasing M2 Pro

Expo 2022 Saint-Pierre 

L'Arvpam a fait venir la réplique de la  Nao Trinidad réplique du navire de F. de Magellan pour la première fois en Martinique.

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"Histoires Englouties" pour Canal + réalisé par Stanislas Kralan et Kevin Sempé 
https://vimeo.com/774702964

Accueil: Vidéo
Wooden Hut
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ARVPAM 3D models

L'association de recherches et de valorisation du patrimoine archéologique sous-marin de la Martinique vous présente les toutes premières modélisations d'objets sous-marins de la Martinique en vidéos.

Avec le soutien de la DAC Martinique et un investissement dans les nouvelles technologies, il nous est désormais possible de capturer tout type d'objets ou bâtiments, en trois dimensions, notamment grâce au capteur Lidar.

Jarre à olives Espagnole du 17ème découverte au Carbet

Feux de poupe ou de proue vers 1880 découvert dans la baie de Saint-Pierre

Détail d'un mur d'enceinte Fort-Saint Louis Fort-de-France 18ème siècle

Canon provenant du Rocher du Diamant.

Cloche en bronze datée 1632 découverte sur les récifs du Cap Macré

( Sud Atlantique  de la Martinique )

Poids 45 Kilos / Hauteur 45 cms

Couronne de fleurs et phrase en latin " MATER PIETATIS ORA PRO NOBIS 1632 "

( Mère de piété priez pour nous )

Cliquez sur l'icone de prévisualisation ( la visualisation peut prendre quelques secondes ) et utilisez votre pointeur pour "manipuler" le canon.

Histoires des Naufrages

L'exposition retrace, par les objets exposés, l'histoire de 8 navires qui ont coulé dans les eaux martiniquaises.

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Le HMS RAISONABLE 1754-1762

DESCRIPTIF :

  • Vaisseau Français de 64 canons de la même classe que l’«Artésien»

  • Construit à Rochefort en 1754

  • Equipage composé de 480 hommes

  • 1300 tonneaux

  • Capturé par les Anglais en 1758, devenant le HMS RAISONABLE

 

HISTOIRE :

Pendant l’attaque de la flotte Anglaise de la Martinique en 1762, le HMS RAISONABLE, commandé par le capitaine Molyneux SHULDHAM, s’échoue au large des Salines, après une canonnade face à une batterie côtière. Les canons seront récupérés par les Français.

Le HMS RAISONABLE est un ancien bateau Français. Il a été capturé par les Anglais dans le Golfe de Gascogne en 1758 par le HMS Dorsetshire (70 canons ) et le HMS Achille ( 60 canons ).

TEMOIGNAGE :

«Le HMS Dorsetshire, commandé par le capitaine DENIS, prend en chasse le Raisonnable, vaisseau Français de 64 canons, commandé par Louis de ROHAN.

Le capitaine Denis réussit à amener le Dorsetshire à côté du navire français. Après deux heures d’un féroce engagement contre le bord du Raisonnable, DENIS force avec succès Rohan à baisser pavillon. Le vaisseau HMS Achille, de Barrington, n'arrive à bout portant que dans les dernières minutes, confirmant la capitulation française. Les pertes françaises sont lourdes, avec 61 morts et 100 blessés. »

N ° 9790"  La London Gazette . 9 mai 1758

http://www.patrickchevailler.fr/fr/marines/martinique/mart-2

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La "CARAVANE" 1808-1817

DESCRIPTIF :

  • Corvette Française de 24 canons

  • Construite à Bayonne en 1808

  • Capitaine : LENORMANT DE KERGRISTT

  • Equipage composé de 150 hommes

  • 800 tonneaux

HISTOIRE :

La Caravane sombre lors du cyclone de 1817 sur des récifs du sud de la Martinique. Le navire transportait de la marchandise, des militaires créoles et quelques civils de retour au pays.

Epave inventée  par Jean-Claude LE SELLIN et Joël COSTIL en 1990.

En Novembre 1991, Jean-Michel et Jean-Sébastien FRANCE accompagnés de Philippe BERTHENNET redécouvrent le site et découvrent divers objets dont le plomb de sonde et une cloche datée 1632.

La campagne de fouille du GRAN de l’été 1992 permet d’identifier le navire comme étant la « Caravane ».

L’inscription sur le plomb de sonde, la vingtaine de canons, le doublage de cuivre de la coque et la découverte de deux ancres dans le sud est du site, correspondent au récit du naufrage de la « Caravane », relaté dans les archives de « La France maritime ».

TEMOIGNAGE :

 « Le jour venu, et le vent étant déjà bien calmé, ils réussissent, avec des radeaux de fortune, à mettre à l’abri les femmes et les enfants et à évacuer pratiquement tout l’équipage. Quelques esclaves, alertés par les premiers sauvetés, arment une pirogue et portent secours aux derniers membres d’équipage. »

Extrait du récit du sauvetage des passagers et de l’équipage de la « Caravane »  par Amédée GREHAN (journal La France Maritime) 1848

Lien video : https://www.youtube.com/watch?v=usI3ULV3qwQ

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A la recherche du Cygne

Le "CYGNE" 1806-1808

DESCRIPTIF

  • Type de navire : Brick de 2 canons de 8 et 14 caronades de 24

  • Construit au Havre en avril 1806 et mis à l’eau le 12 Septembre 1806

  • Equipage composé de 86 hommes et 10 passagers

  • Caractéristiques : 27 mètres de long, 8 mètres de large.

HISTOIRE : Une  bataille de deux jours.

Le 10 Novembre 1808, le brick impérial  le « Cygne », commandé par le lieutenant de vaisseau MENOUVRIER DEFRESNE, appareille de CHERBOURG  pour ravitailler la Martinique en munitions de guerre et en vivres.

Le 12 Décembre au matin, le Cygne mouille dans l’anse du Céron. Il est alors attaqué par une escadre Anglaise  de 8 navires, dont deux frégates. Le Cygne riposte et repousse une attaque de trois chaloupes pleines de soldats Britanniques.

Le lendemain, le navire Anglais HMS AMARANTHE, de 16 caronades, ouvre le feu, protégeant  les chaloupes de la Circé et du Stork, qui vont tenter de prendre le « Cygne » à l’abordage. L’équipage Français riposte, résiste et refoule les Anglais hors de son bord, après de terribles corps à corps.

Peu après, en voulant rejoindre SAINT-PIERRE, le « Cygne » s’échoue sur une roche à la sortie  du PRECHEUR. Vidé de son équipage, il est alors capturé et incendié par les Anglais. On dénombre 9 morts, 21 blessés et trois chaloupes coulées côté Anglais. Le « Cygne » ne compte que 5 blessés mais le navire est perdu.

L’épave a été localisée en 1991 par Messieurs : MARC GUILLAUME et MAX GUEROUT du Groupe de Recherches en Archéologie  Navale

TEMOIGNAGE :

 « Cependant, les bricks me canonnaient sans cesse. Ils m’envoyèrent 4 péniches dont plusieurs portaient plus de 50 hommes. Elles parvinrent à m’accoster, quoique toutes désemparées par le feu rouge de ma batterie. Elles furent toutes coulées bas par des boulets lancés des hunes. Les ennemis qui se sont approchés de mon bord y ont tous trouvé la mort. Aucun d’eux n’a pu franchir mon bastingage ni mettre un pied sur le pont.»  

Extrait du rapport du Lieutenant de Vaisseau : MENOUVRIER DEFRESNE

 Extrait de la Revue de Paris 1843

http://martiniqueplongee.com/le-precheur-et-ses-environs/

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Le "CATO" 1869-1895

DESCRIPTIF :

Trois-mâts barque, 30 mètres de long, 342 tonneaux

Nationalité Norvégienne

Construit à Grimstadt en 1869 et basé à Arendal.

          Capitaine lors du naufrage : J. Johannesen

Voilier transportant du charbon

  HISTOIRE :

Le « CATO » appareille du Port d’Arendal  le 27 Juillet 1893. Il fait escale à Newport en Grande Bretagne (voir pièce n°6), ou il embarque une cargaison de charbon.

Il naufrage sur les caye du VAUCLIN en 1895. L’équipage est sauvé.

Le charbon n’étant pas utilisé dans les sucreries, la cargaison du « CATO » était sans doute destinée à constituer une réserve dans les ports desservis à l’époque par les premiers navires à vapeur.

C’est en 1977 que deux plongeurs du « COREMA » (Comité Régional Martinique de plongée)  localisent le site découvert en apnée par Monsieur Pierre BREST.

Cette épave est redécouverte en 1992 par Monsieur Emmanuel CELIMENE,

marin- pêcheur du Vauclin.

C’est le Groupe de Recherches en Archéologie Navale (GRAN) qui effectue un sondage sur le site, permettant de mettre à jour des éléments de charpente et de remonter un certain nombre d’objets personnels que vous découvrez maintenant.

Les officiers du bord devaient être mélomanes puisqu’une flûte traversière, trouvée non loin de la longue-vue, a été découverte, une belle façon de passer le temps dans l’immensité de l’Océan.


http://archeonavale.org/martinique/pages/presente.html

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Le TAMAYA 1862-1902

DESCRIPTIF :

Voilier Trois-mâts carrés de 566 tonneaux de jauge brute.

Construit en fer en 1862 au chantier de Liverpool (Grande Bretagne).

Immatriculation au long cour n°356.

Appartenant à la maison Française Pitre ROZIER & Cie, armateur de Nantes.

Armé le 18 février 1902 en partance pour la Martinique

Capitaine : Mathéo THEOPHILE

Né le 30 août 1860 à l’île aux Moines, département du Morbihan.

HISTOIRE :

Ce splendide navire aux formes élancées brûla et coula immédiatement lors de l’explosion de  la Montagne Pelée, le 8 mai 1902, à Saint Pierre, entraînant la mort de la totalité de l’équipage.

Le « TAMAYA » fut rayé de l’effectif de la marine marchande le 21 juillet 1902.

Son épave a été découverte en 1984 par le navire océanographique d’Entrecasteaux et identifié grâce à sa cloche découverte par 85 mètres de fond par Monsieur MICHEL METERY.

TEMOIGNAGE :

Raymond CREQUER était mousse sur le Tamaya.

Le commandant Hervé CREQUER (son petit-neveu) a plongé sur les épaves : «  C’était  naturel que le fils d’une famille de marin fasse marin. C’est ce qui est sans doute arrivé à Raymond Créquer qui s’est retrouvé en Martinique  sur le Tamaya. On ne lui a sans doute pas laissé le choix. Son père a dû lui dire : « je t’ai trouvé un embarquement comme mousse sur le Tamaya ; tu embarques maintenant ! «.

Quand il est décédé, il avait 16 ans. L’acte de décès de mon grand-oncle est daté de 1908, alors qu’il a été porté disparu en 1902. Les corps n’ayant jamais été retrouvés, plusieurs familles de l’île aux Moines sont restées ainsi dans l’interrogation pendant plusieurs années. »


https://www.youtube.com/watch?v=-XejSECLqVQ

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Le RORAIMA 1883-1902

DESCRIPTIF

  • Type de navire : Cargo à vapeur mixte fret /passagers, coque métal acier

  • Construit à Glasgow (Ecosse) par les chantiers Aitken et Mansel en 1883, porte le nom de GHAZEE avant d’être rebaptisé « le RORAIMA » en 1900.

  • Capitaine : MUGGAH

  • Caractéristiques : 120 mètres de long, 25 mètres de large.

  • Jauge : 2712 tonneaux.

HISTOIRE :

Le « Roraïma » arrive à Saint-Pierre le 8 mai 1902, quelques heures avant l’éruption. Gravement endommagé par la nuée ardente et le raz-de-marée qui s’ensuit, le « Roraima » et sa cargaison de potassium continuèrent à brûler pendant 3 jours avant que le navire moribond finisse par sombrer.

Sur les 68 passagers et membres de l’équipage, 11 survivront.

Soixante douze ans après, en 1974, MICHEL METERY, qui a entrepris l'exploration de la baie de Saint-Pierre, retrouve l'épave du « Roraïma » par 50 mètres de fond.

TEMOIGNAGE :

 « Une avalanche de pierres incandescentes, de fanges bouillantes et des gouttes de feu, s’abattit sur le bâtiment comme une volée de mitraille.

En même temps, toute l’eau du port semblait se ramasser en bloc pour se ruer à l’assaut des navires, qui, soulevés par l’énorme vague, parurent couler à pic. Quand le raz-de-marée atteignit le « Roraïma », ce fut un effroyable coup de tangage.

Tout fut rasé sur le pont : les mâts, les cheminées, et les embarcations. »

Rapport de Mr ELLERY SCOTT, Officier sur le « Roraïma ».


http://www.potomitan.info/matinik/roroima.php

https://www.youtube.com/watch?v=IQDpSf1ADSA

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Photo : site de la Teresa / ARVPAM

Le TERESA LO VICO 1874-1902

DESCRIPTIF

  • Type de navire : voilier en bois avec une coque doublée de plaques de cuivre

  • Construit à SESTRI  (Italie) en 1874

  • Capacité : 585 tonneaux.

HISTOIRE :

Le « Teresa Lo Vico » transporte une cargaison de fournitures de construction comprenant des carreaux, de la corde et du ciment en fûts.

Le plomb qu’il transporte est destiné à fabriquer des canalisations.

Le 8 mai 1902, le « Teresa Lo Vico » se trouve dans la baie de St pierre, à 50 mètres de la côte, au bas de la rue d’Orange (extrême Sud de la ville).

A 7h58, la montagne Pelée s'ouvre, expulsant un immense nuage de cendre, boue, cailloux, gaz brûlant. L'obscurité se fait sur Saint-Pierre. La nuée ardente, d'une température d'environ 1.000°c, fonce à près de 400 kms/h sur la ville, éclatant, pulvérisant, calcinant tout sur son passage.
En quelques secondes la ville n'est plus qu'un champ de ruines. Ce cyclone de feu frappe ensuite la mer, soulevant une énorme vague qui couche littéralement les bâtiments.

L’épave de la TERESA a été redécouverte dans les années 70 par MICHEL METERY.

TEMOIGNAGE :

Jean-Louis PRUDENT était mécanicien à bord de la « Teresa Lo Vico ».

Vers 8 h, il vit partir du cratère une masse énorme, violacée, sans flammes, rasant la terre et se dirigeant vers la ville. L’obscurité se fit aussitôt. Prudent tomba à l’entrée du poste et fut recouvert par ses camarades projetés sur lui [...] Il n’a eu de brûlures qu’aux parties découvertes […] Prudent a insisté sur ce que l’eau de la mer n’était pas chaude et qu’il n’a senti aucune odeur spéciale. Avec une énergie rare, il s’est jeté à la mer, s’est cramponné à une barque vide, est parvenu à y faire rouler sa femme, sa bonne, la femme du capitaine et 9 matelots blessés (le capitaine était mort). Avec les plus grandes difficultés, il a pu se diriger vers Le Carbet, où il a été recueilli par le navire « Suchet ».

Extrait de « La Montagne Pelée et ses éruptions » d’Alfred LACROIX éditions Masson, 1904

Extrait : « TAMAYA »  de Michel METERY aux  Editions Glénat 1984

https://www.youtube.com/watch?v=bs_kL1Mj3dw

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Epave de 1870

Epave inconnue

La découverte d'un chronomètre de marine daté de 1870 permet de dater ce site de la fin du 20 ème siècle.
Une penture de gouvernail découverte par Monsieur Maxime GLAUDON a permis de calculer la longueur et la largeur du bateau dont on ne connaît pas le nom.
Il 'agirait d'un bateau de plus de 45 mètres de long correspondant à un navire de charge de type Goélette à trois mâts.

VIDEO TERESA LO VICO
VIDEO SITE 1870

Hydravion S43

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L'accident a eu lieu le 3 août 1945 à 10h11 du matin dans la baie de Fort-de-France. Le crash a fait 4 victimes parmi les passagers.

«Au contact de l'eau et alarmé par la forte houle en surface, le pilote tente de remettre plein gaz, mais le moteur gauche ne répond pas. La proue est submergée et l'avion tangue, cassant le flotteur côté gauche, de ce fait l'aile se retrouve sous l'eau. Au moment où l'aile gauche plonge, l'avion se retourne et se remplit rapidement d'eau.L'avion coule en moins de 10 minutes.»

Enquête officielle / Rapport de la Flight safety Foundation CAB File No. 2885-45

C'est bien le NC-15066 qui repose au fond de la baie de de Fort de France.
Il est ici en escale au Venezuela peu avant le crash.

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Plongée sur le SIKORSKI S-43B

Baie de Fort de France  36 mètres

Accueil: Vidéo

Epave de la Teresa lo Vico

Baie de Saint Pierre

Plongée par 39 mètres de fond en compagnie de Michel METERY

Accueil: Vidéo
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Epave du "Roraima" - 50 mètres

Canon sur un récif

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Ce que dit la loi...

Que faire en cas de découverte ?

• LÉGISLATION

Comme toutes investigations archéologiques, les fouilles sous-marines et subaquatiques nécessitent une autorisation du ministère chargé de la culture. Les demandes d’autorisation dans le domaine public maritime sont instruites par le DRASSM, et dans les eaux intérieures elles relèvent des services régionaux de l’Archéologie. La loi n° 89-874 du 1er décembre 1989 relative aux biens culturels maritimes, et le décret n° 91-1226 du 5 décembre 1991, ont établi des règles analogues à celles qui régissent les vestiges archéologiques et les fouilles terrestres. La principale différence tient au fait que «les biens culturels maritimes situés dans le domaine public maritime dont le propriétaire n’est pas susceptible d’être retrouvé appartiennent à l’État». 


Le DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) 147, plage de l´Estaque 13016 Marseille Téléphone : 04.91.14.28.00

Si vous découvrez fortuitement un site archéologique  ou un objet isolé, ne touchez donc... à rien.

Vous pouvez,cependant, prendre les amers, des informations sur le site et déclarer votre découverte aux affaires maritimes.

Vous deviendrez alors peut-être "inventeur" du site en étant le premier à informer les autorités de votre découverte.


AFFAIRES MARITIMES, DIRECTION DE LA MER

bd Chevalier Ste Marthe, 97200 FORT DE FRANCE 

0596 60 80 31 

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000875364&categorieLien=cid

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Précieux

Direction des Affaires Culturelles Martinique

Préfecture de Martinique

Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marine

Base Navale de Fort-de-France

Prêt des gravures

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Conseils scientifiques

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Un grand MERCI à nos partenaires.

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